Le musée du Prado - le parc du Retiro

Lundi 19 Décembre 2016  : 

Nous ne pouvions pas nous rendre à Madrid sans consacrer du temps à la visite du musée du Prado et admirer les œuvres d’un de nos peintres préférés  !! 

Ce plus célèbre musée d’Espagne, l’un des plus riches musées de peinture au monde avec plus de 8 500 toiles, abrite la plus importante collection de peinture espagnole. 
Le noyau dur du musée est formé par les collections de peinture espagnole réunies par les rois de la maison d’Autriche et les Bourbons, mais le musée possède aussi de précieuses collections de peintres flamands, rassemblés par les Rois Catholiques, et de nombreuses œuvres de l’école italienne, dont étaient amateurs Charles Quint et Philippe II.
Les photos étant interdites, le musée du Prado autorise le téléchargement des œuvres sur son site internet (ci-dessous).

L’école espagnole :
L’école espagnole tient une place privilégiée pour la quantité et la qualité de ses œuvres.

El Greco 




Joaquin Sorolla


Diego Vélasquez 
Le Prado possède les œuvres maîtresses de Vélasquez, considéré comme le plus grand génie de la peinture espagnole.




Francisco de Goya 
L’autre grande vedette du musée, magnifiquement représenté dans plusieurs salles, cultive les paradoxes. 
Scènes d’une légèreté gracieuse, portraits révélateurs d’une fine psychologie ou compositions terriblement tragiques coexistent dans une œuvre prolifique.








Les écoles du nord :
Les relations étroites qu’entretenait l’Espagne avec les Pays-Bas (sous la dynastie des Habsbourg) expliquent l’importance et le nombre des peintures flamandes et hollandaises au Prado.

Rubens



Van der Weyden 


Pieter Bruegel l’Ancien 
(grand admirateur de Bosch, il se pose lui aussi en moraliste)


Jérôme Bosch
Notre coup de cœur pour le peintre flamand Jérôme Bosch (1450-1516), véritable génie et précurseur du surréalisme. Ses tableaux aux scènes d'un grotesque sans bornes, confinent au délire psychédélique.
On pourrait passer des heures à observer chaque détail. Impressionnant, envoûtant, à la limite de l'hypnotique ... Quatre siècles avant, il annonce déjà Dali !





L’école italienne :
Tiepolo



Jacopo Bassano


Paul Véronèse



Les jardins d’El Retiro
Après de longues heures passées dans le musée du Prado, nous avons besoin de nous aérer.
Après un encas pris à l’heure espagnole (plus de 15 heures), nous allons nous promener dans les jardins d’El Retiro.
Ses 125 hectares, et plus de 15 000 arbres, forment une véritable oasis de verdure au cœur de Madrid.



Ces jardins ont été aménagés au 18ème  siècle par Philippe IV. 
Dévolu initialement aux rois, aux reines et à leurs proches, le parc, qui s’est ouvert au public en 1868, est devenu depuis l’un des lieux favoris des Madrilènes.

Nous adorons le très photogénique « Palacio de Cristal », un magnifique pavillon de verre et de métal tout en légèreté et en transparence qui offre une image romantique, mélancolique et lumineuse.
Il fut construit en 1887 pour accueillir une exposition de la faune et de la flore des Philippines.








Aujourd’hui, avec le soleil, les madrilènes se prélassent sur les escaliers de l’imposant monument baroque dédié à Alphonse XII qui domine le lac (en cours de restauration sur une moitié). Même en hiver, ils se bousculent pour faire un tour en barque.


De nombreux monuments, statues, fontaines,… parsèment ce parc, 




Les seules fleurs des jardins à cette période sont les choux frisés ormentaux.



Quelques informations pratiques :

Musée du Prado :
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 20h et dimanche de 10h à 19h
Prix de l’entrée = 15€ - gratuite du lundi au samedi de 18h à 20h et dimanche de 17h à 19h
Ou comprise dans le pass Paseo del Arte = 28€ / valable un an pour une visite au Prado  /Reine Sofia/Thyssen
Tickets à acheter à la billetterie située sur la façade nord, y être de préférence avant l’ouverture
Une information importante : ne vous dispensez pas de la visite du 2ème étage comme le précisent les guides du moment. En effet il y a une très belle collection de peintures de Goya (entre autres), qui a été déplacée à cet étage.

Casa Maria (Plazza Major) bien que les avis soient plutôt élogieux, nous ne conseillons pas ce restaurant.